Miséreuse affaire

La rue était déserte. Il était ni trop tôt, ni trop tard. Juste suffisament pour qu'un coucher de soleil pointe le bout de son nez. Il était étonnant de voir comme la nuit arrivait tôt ces derniers temps. Nobuko ne s'en plaignait pas, elle qui adorait sentir les rayons de soleil contre son visage.

Elle était lègérement épuisée. Rentrant d'un de ses petits boulots, la seule envie qu'elle avait actuellement était de s'endormir. Mais elle avait encore tellement de choses à faire. Ses devoirs étaient en tête. A croire que chacun de ses professeurs lui donnait autant de devoirs que s'il était le seul a l'avoir. L'unique professeur qui n'en avait pas donné des masses était Liliann Honda, la favorite de la jeune fille. Elle remercia Dieu une fois encore de lui avoir donné la chance d'avoir un professeur si fantastique.

Pour une fois qu'elle ne titubait pas sous le poids de ses sacs, Nobuko espérait tout de même ne pas tomber ni faire tomber quoi que ce soit. Ce fut pourtant à cet instant même qu'elle rentra dans quelqu'un, et ce fut par chance qu'elle parvint à rester debout sans faire s'écraser l'un de ses sacs à terre...

Elle releva la tête, et c'est là qu'elle le vit. Nobuko avait désespéré de le revoir depuis si longtemps. Et pourtant, voilà qu'il apparaissait maintenant, sous ses yeux.

Shiba n'en pouvait plus.Il avait quitté son appartement royal pour sortir de cette endroit qui l'étouffait pour le moment. Écouteur sur les oreilles, il avait ignoré les ordres et les demandes des serviteurs qui n'arrêtaient pas de lui demander, ou exactement il allait à cette heure. Sachant très bien qu'il n'aurait pas la paix que si il disait de quoi. Il tourna la tête et cria avec un ton bourru que ce n'était pas de leur affaire. Présentement, Shiba était dans une humeur noir car il venait tout juste d'avoir une dispute avec son frère qui l'avait mis en rogne plus que d'autre chose. Vous souhaitez probablement savoir de quoi il s'agissait?? Malheureusement, ceci sera conter un autre fois. Une fois dehors finalement, il serpenta dans les différentes ruelles, rues et quartier du coin. Tout ce qu'il voulait c'était décompresser et relaxer avant de retourner au palais. Mais voilà qu'en tournant dans la rue à sa gauche, il rentra dans une petite personne toute menue. Il ne pu s'empêché d'exploser en disant:

-Non mais, regarde ou tu mets les pieds quand tu marche...

À vrai dire, c'étais probablement de sa faute car il avait la tête penché et il portait un chandail à capuchon. Il releva la tête pour savoir à qui il avait à faire et il croisa le regard d'étonnement de Nobuko. Il resta lui-même surpris de la voir là, à cette instant, dans un moment ou il s'attendait le moin à la voir. Il détourna le regard et réussi à murmurer sur un ton plus doux:

-hummm, désolé...je pensais pas que c'était toi... par contre fais tout de même attention la prochaine fois..

Pourquoi devait-il lui faire la morale là, quand au faite, il était content de la voir? Il soupira et attendait la réaction de celle-ci. Il hésitait entre s'éloigner et rester en sa compagnie... Peut-être, réussira-t-elle à lui faire changer les idées?

La bouche de Nobuko s'ouvrit, pour aussitôt se refermer. Elle devait avouer qu'elle ne savait pas quoi dire. Allaient-ils se séparer comme si de rien n'était et ne plus jamais se revoir, ou tout miser, une fois de plus, sur le hasard ? Elle préféra ne pas y penser. Cela faisait des jours et des jours qu'elle espérait le revoir, et lorsque cela arrivait enfin, il fallait se séparer ? Au diable les devoirs ! De toute façon, elle ne serait jamais capable de lui demander s'ils pouvaient se voir de temps en temps. Autant profiter de maintenant tout de suite, même si cela ne durait que quelques secondes.

" Ex.. Excuse moi Shiba" parvint-elle à prononcer non sans difficulté.

Elle avait apréhendé cette rencontre tant de fois, l'avait simulée dans sa petite tête, mais était maintenant incapable de faire quoi que ce soit. Shiba la méttait donc dans un tel état ?

"Tu... Je suis contente de te revoir"

Nobuko avait faillit dire "Tu m'as manqué" mais dès qu'elle avait prononcé le premier mot, son coeur tambourinait si fort contre sa poitrine qu'elle en eut un peu mal. Elle le dévisagea encore une fois. Peut-être trop ? Peut-être avait-il vu qu'elle le regardait dans les yeux avec insistance et avec un regard inquiet à l'idée de ne jamais le revoir ? Peut-être...

les seuls mots qui résonnèrent à son oreille à l'instant même fut qu'elle était contente de le voir. Il avait alors tourné son visage pour recroiser le regard de Nobuko. Elle le fixa intensément qu'il se demandait à quoi elle pensait. Mal àl'aise, il détourna une seconde fois le regard et mis ses mains dans ses poches de jeans. Il était plus qu'heureux de savoir qu'elle était contente de le voir. Il allait tenté de rajouté de quoi quand soudainement, il se mit à pleuvoir. N'ayant pas de parapluie avec lui, il chercha des yeux un endroit sec ou se mettre à l'abris. Tout se passa rapidement, il enleva sa veste, il couvrit Nobuko et l'entraina de force mais non sans le vouloir vers le petit dépanneur du coin. Il venait de faire le geste le plus sensé de sa vie et sa, comme le plus naturellement possible. D'une manière il était fière de lui et d'une autre, il espérait que Nobuko ne lui en veux pas d'avoir été brusque avec elle. À croire qu'a chaque fois qu'il la voyait, il avait le don d'empirer les choses. Mais cette fois-ci, il avait bien fait, du moins il croyait avoir bien fait. Mais bon, c'était avant qu'il se rencontre qu'il tenait Nobuko dans ses bras. Le réalisant, la gêne monta en lui. il se décolla, fit un sourire en coin pour s'excuser tout en regardant Nobuko. Jamais, au grand jamais il allait se lasser de la regarder. Il admirait chaque petit détail de sa personnalité et il l'a trouvait charmante. Mais, pourquoi se donner la peine de lui dire ses sentiments quand il connaissait déjà la réponse...Après tout, il était un prince mais il était certain que son charactère et sa personnalité n'attirait pas Nobuko. Après tout, il était un solitaire. Abandonnant cette idée, il lui dit:

-Je....hummm... vais aller faire un tour dans les allés.

Il laissa Nobuko sur le seuil de la porte à l'intérieur du dépanneur et se promena dans les allés, espérant trouvé de quoi à faire durant que la pluie ce calme. En une fraction de seconde, il venait de refermer son coeur à double tour. Car espérant ne pas être blesser, il allait refouler les sentiments qu'il avait pour Nobuko.

La scène se déroula si vite que Nobuko ne réalisa pas grand chose. La pluie se mit a tomber et ce fut uniquement lorsqu'elle sentit une goutte d'eau tomber sur son visage qu'elle s'en rendit vraiment compte. Shiba fut si attentionné et si gentil qu'elle ne pu rien faire si ce n'est que regarder les gestes qu'il accomplissait, et pour une fois, parfaitement. Sans provoquer une catastrophe! Une fois à l'abri, elle ferma doucement les yeux pour se rendre compte qu'il la prenait dans ses bras. Elle n'eut à peine le temps d'en profiter, qu'il s'écarta d'elle et lui fit un sourire un quoi. C'est quoi ce sourire ? se souvint-elle avoir pensé. S'en voulait-il d'avoir fait ça ? Peut-être que pour lui, c'était totalement anodin ! Tout comme le faisait souvent Naoki. Après tout, ils étaient frères, ils devaient se ressembler au moins un peu ! Mais elle aurait tant aimé que ce ne le soit pas...

-Je....hummm... vais aller faire un tour dans les allés.

Elle le regarda s'éloigner sans bouger. Et maintenant, il en avait marre d'elle et s'en allait! Elle s'en voulait tellement! Elle avait encore gaffé, c'était sûr! Bien qu'elle craignait de le déranger une fois de plus, Nobuko lui courut après, et une fois arrivée à sa hauteur, encore trempée par la pluie qui continuait de tomber et la veste du jeune homme encore posée sur la tête, elle lui saisit le poignet gauche.

- Je... Peux rester un peu avec toi ? Demanda t-elle, tout en sentant son visage virer au rose, voir au rouge.

Il était pris dans la rangé entre des boites de Kraft Dinner et des boites de Hamburgers Helpers lorsqu'il ressentit la main de Nobuko se poser sur son poignet gauche pour ensuite lui dire:

- Je... Peux rester un peu avec toi ?

Shiba avait toujours la tête tourné, il ne l'a vit pas rougir lorsqu'elle lui demanda cette question. Tout ce tirrailla dans sa tête, partagé entre la joie d'entendre ses mot sortir de la bouche de la jeune fille et son titre de prince qui allait surement éloigné Nobuko si elle était au courant, il ne savait maintenant plus sur quel pieds danser. Il tourna enfin son regard vers elle. Elle avait encore sa veste sur la tête. Il eu comme réaction de lui enlever la veste. Il ne voulait pas du tout qu'elle attrape une grippe ou une pneumonie à cause de lui. Il secoua la veste et la remis. Celui qui allait avoir la pneumonie c'était lui, mais il s'en fichait en autant qu'elle n'attrape rien. Finalement, après quelques secondes de réflexion, il lui dit:

-humm... oui...non.. enfin, c'est comme tu veux...

Puis il détourna le regard tellement il se sentait Idiot. Quand pourrait-il agir aussi aisément que n'importe qui dans une conversation et que sa révèle réellement ce qu'il souhaite au plus profond de son coeur? Il soupira et mis sa main droite dans sa poche de jeans et c'est là qu'il réalisa que son poiget gauche était encore auprise avec la main Nobuko. Que faire?? il aimait le contacte mais il était légèrement mal à l'aise. Il regarda Nobuko pour lui dire avec un sourire qu'il essayait de faire le plus naturellement possible:

-hummm....mon poignet...

Ce fut avec gêne que Nobuko se rendit compte que, perdue dans ses pensées, elle n'avait pas relaché le poignet de Shiba. Elle rougit et le lacha immédiatement en tournant la tête de côté. Puis elle enleva doucement la veste du jeune homme qui commençait à devenir trempée avant de lui tendre, ses sacs pendants encore à ses bras.

- J'ai oublié de te rendre ça, s'excusa t-elle en souriant tant bien que mal.

"Oui, non, si tu veux" Quelle était cette réponse? C'était si flou. Nobuko songea un instant qu'elle perdait son temps à espérer quelque chose. Mais elle oublia rapidement.

- Tu as peut-être quelque chose à faire ? demanda t-elle d'une voix douce en commençant à marcher à ses côtés.

Elle espérait qu'un jour, un sourire illuminerait son visage si replié. Et peut être que ce sourire lui serait attribué ? Rien qu'imaginer le jeune homme sourire lui donnait du courage pour ne pas abandonner. Abandonner quoi exactement ? Elle ne saurai pas l'expliquer. Mais elle n'allait pas abandonner.

- Au fait, dit-elle en souriant, je ne savais pas qu'il y avait un roi, des princes et un palais à MachiKumo!

Son sourire innocent laissait montrer qu'elle ne se doutait pas une seule seconde qu'elle avait en face d'elle le prince de MachiKumo.

Il la regarda et fut soulagé qu'elle décide de resté à ses cotés. Souriant, intérieurment, ils marchèrent tous les deux dans l'allé et elle demanda si il avait quelque chose à faire. Il fit non de la tête. Comme si aucun son ne pouvait sortir de sa gorge tellement il était pogné par les émotions dêtre à ses côtés. Bref, comme avoir un chat dans la gorge (HJ:expression canadienne, je sais pas si elle existe en France Wink

) et finalement il réalisa qu'elle avait encore ses sacs pesant qui tenait sur son bras. Il se donna du courage et décida de tendre sa main pour qu'elle lui donne ses sacs en lui disant...

-Donne moi tes sacs....je vais les portés...

Finalement, suite à sa réplique sur le roi et les princes de MachiKumo, il était déstabilisé et ne savait pas trop comment réagir sans dévoilé sa position.Chose certaine, si elle découvrait le pots aux roses, sa serait la fin car il était sûre qu'elle ne voudrait pas de lui ni même lui accordé un regard. Alors, il regarda droit devant lui, évitant le regard rempli de douceur de celle qui faisait battre son coeur et il dit:

-C'est drôle....moi non plus...

Qu'elle pieut mensonge..sa allait lui retomber dessus c'est certain..alors pour ce sortir de son pétrin, il ajouta:

-En faite...je ne l'ai connais pas personnellement...

Bravo, maitenant il se contredisait, aussi bien se taire. Rouge de honte, il n'osait plus regarder Nobuko.

Nobuko sourit. Shiba se contredisait si souvent que ça en devenait banal... Et même mignon à mourir. Elle avait pris ça pour de la simple et pure maladresse, ce qui était habituel venant du jeune homme.

Elle avait vraiment été étonnée d'apprendre que MachiKumo était gouvernée par un roi. Elle continua d'avancer au côté du jeune homme qu'elle remercia d'avoir pris les sacs.

Nobuko aperçut alors un petit enfant marchant seul dans la rue. il était sans doute à peine rentré de l'école et cherchait quelque part ou se reposer. Elle n'hésita pas une seconde et lui fit signe de venir. Elle lui céda sa place sous le dépanneur et il la gratifia d'un sourire.

Elle prit doucement Shiba par le poignet afin de permettre à l'enfant d'être à l'aise et le força en quelques sortes à marcher. Par chance, elle se rendit tout juste compte que la pluie avait céssé et lacha son poignet, encore un peu rougie.

"Désolée..." murmura t-elle.

Shiba n'avait pas vraiment eu le choix de suivre Nobuko quand celle-ci aggripa son poignet.Ils étaient de retour dans la ruelle. Par chance la pluie avait cessé. Il se promenait donc dans les environs et Shiba se demandait comment il fesait pour resté en place quand celle qu' il aimait était à ses côtés.Il décida de tenter le tout pour le tout, alors il s'arreta net sur le trottoir, il se rapprocha d'elle, ce qu'il voulait c'était l'embrasser. Bien croyez le ou non, il l'embrassa et savoura chaque instant de ce long et doux baisers. Par contre, cette vision féérique se passa dans sa tête plus tôt. Il avait l'air Idiot de resté planté là, sans s'avancé. Nobuko se posait probablement des questions car elle restait là à le regarder. Ils furent bousculé par un homme stipulant de ne pas bloqué le trafic. Mais il était maintenant trop tard, Shiba venait d'embrassé Nobuko à cause de l'homme. Surpris et rouge de honte, il déblatéra quelques mots d'excuse et partie à courir vers le palais.