+Et si on passait à autre chose...+[LIBRE]

R-I-D-I-C-U-L-E.
Voilà le mot qui tournait en rond dans son esprit depuis hier soir. Elle avait eu l'ait tellement ridicule et pathétique, qu'elle regrettait déjà de ne pas avoir marché plus vite afin de ne pas le croiser. Non, mais sérieusement.

Elle était assise dans le siège derrière le bureau, à l'entrée, enfin, "assise" est un bien grand-mot. Disons, "posée n'importe comment". Elle était totalement accablée et dépassée par les évènements, alors qu'elle avait mit plus de un an à y réfléchir, et là, hier, elle a cédée. Elle n'aurait pas du laisser les paroles couler ainsi entre ses lèvres, ça lui aurait évité bien des choses.

Elle jouait avec un stylo, son regard fixé dessus alors qu'elle le faisait tourner entre ses doigts, l'air concentrée. Elle avait les cheveux attachés en un chignon, quelques mèches ainsi que sa frange lui tombant sur le visage, vêtue d'un petit haut et d'un jean.

"Je suis vraiment un boulet."

Ce fut sa conclusion après une heure de réflexion. Sans compter les deux heures qu'elle avait passé dans les rayons à chercher un livre qui correspondrait à sa mentalité et à ses sentiments du moment, afin qu'elle même puisse se comprendre.

La jeune fille était toujours plongée dans son intense réflexion, lorsque la clochette retentit. L'air détachée, elle tourna le visage, se remettant correctement pour recevoir la personne qui venait d'entrer, comme elle le faisait toujours, même si un détail changeait, le fait qu'elle sourit. Là, elle n'avait pas vraiment l'air joyeuse, bien qu'on ne pouvait pas non plus lire une grande tristesse sur son visage, mais plutôt une intense concentration-liée à ses réflexions interminables-

Seulement, la voix qui la sortit de ses rêveries n'était tout autre que celle du brun qui causait à son esprit tant de dégâts. Elle aurait aimé l'ignorer, mais tout d'abord, elle n'en avait pas le droit-dans son métier-, et puis deuxièmement, elle se doutait qu'il avait du faire des efforts pour venir ici.
Alors, tranquillement, elle essaya de rester neutre en levant ses yeux noirs vers lui.

"Bienvenue dans la librairie du village."

Phrase tranchante. Même si elle avait été dite sur un ton chaleureux. Ces quelques mots marquaient une telle distance entre eux, que sur le moment, elle parvint même à s'en vouloir d'être rancunière.

"Aussi bien que Liliann, je suppose. Et toi?"

Continua t'elle, tout en se levant, afin de refermer la porte derrière le brun à cause du vent qui soufflait dans la rue. Elle était un peu froide, c'est vrai, et franche aussi. Seulement, quand est-ce que Ren comprendrait qu'avec son indifférence il faisait mal aux personnes qui l'aimaient?

Elle retourna derrière le bureau, laissant derrière elle une légère odeur d'orchidée, son parfum. Elle s'activait, se tournant vers une rangée de livres spéciaux qui ne pouvaient jamais être empruntés, faisant mine d'avoir du boulot, alors qu'elle n'avait absolument rien à faire. Disons juste, qu'elle ne pouvait rester de nouveau immobile devant Ren, et qu'il fallait donc qu'elle s'occupe.

La jeune fille se retourna alors, obligée puisque le brun lui avait saisi le poignet. Elle soutint son regard, avant de rétorquer d'une voix sèche mais surtout triste.

"Content de me voir avant de me quitter parce que la situation te dépasse, qu'elle soit trop soulante ou trop compliquée à tes yeux."

Elle baissa les yeux l'espace d'un instant, avant de les relever, pour lui montrer qu'elle saurait faire calmer cet organe vitale qui lui mitraillait la poitrine de battements rapides, l'empêchant d'être réellement raucunière et méchante avec lui.

La jeune fille l'écouta, même si elle ne le regardait plus se balader dans les rayons. Au contraire son regard fixait la porte, alors qu'elle ne bougeait pas, se répétant plusieurs fois la phrase dans sa tête. Avait-elle bien compris?Oui, sûrement.

Son coeur se resserra soudainement aussi, alors qu'elle tournait son visage vers le bureau, à l'opposé du brun. Ridicule, boulet, conne. Voulait qui était la conclusion parfaite de toutes ses réflexions. Ce n'était qu'une idiote, beaucoup trop sensible et sentimentale, rien de plus, à part une fille complètement naïve qui avait le culot de croire que l'espoir pouvait exister alors que ce n'était pas le cas.

Elle croisa ses bras sur sa poitrine, alors qu'une boule se formait dans sa gorge et qu'elle ne savait même plus quoi répondre. Que voulait-il entendre? " Tu as tout à fait raison, passe une bonne journée!" "Nonnnnn ne me laiiiisse pass piiittiiiié!" Non, elle ne se rabaisserait pas à ça, même si son coeur lui criait à l'intérieur d'elle-même. Elle savait très bien que ça ne servait à rien de remuer le couteau dans la plaie. A rien du tout.

Elle ne disait toujours rien depuis quelques minutes, bien que ses yeux devenaient beaucoup plus humides dans ce silence pesant.

"Très bien."

Lâcha t'elle finalement, alors qu'elle ne se donnait même pas la peine de bouger, abandonnant tout espoir que la situation change. Il avait l'air plus décidé que jamais, et essayer de lui faire comprendre que son propre coeur soupirait d'amour à chaque fois qu'elle le croisait ou qu'ils parlaient ne servait à rien. Elle attendit donc, qu'il sorte son habituel phrase du "Bon, salut, j'aime pas les situations comme ça c'est lassant", essayant de respirer calmement pour ne pas fondre en sanglots devant lui.

Lorsque la jeune fille, qui avait la vue brouillée par les larmes qui montaient à chaque instant sans jamais avoir la chance de couler pour la rendre plus calme après une bonne dépression, sentit le corps du brun contre elle, elle ne put s'empêcher de fondre en larmes. Que croyaient-ils faire en la prenant dans ses bras?La rassurer, la calmer?Qu'il aille se faire foutre.

Le corps de Yumi tremblait, et était secoué par des sanglots qu'elle ne maîtrisait plus vraiment. Cependant, elle ne le serrait pas contre lui, bien qu'il soit tout proche, c'était bien au-delà de ses forces.
Faire preuve de franchise, il avait bien eu raison. Mais elle avait largement pigé que c'était sans espoir depuis la veille. Quoi que. Elle lui en voulait surtout pour avoir ne serait-ce que "essayer" de voir s'il ressentait quelque chose. Cela lui avait laissé un semblant d'espoir, même infime.
Et là, il revenait, tranquille, pour lui sortir quelque chose dont elle aurait bien pu se passer. Il croyait sûrement qu'elle allait oublier ses sentiments après un an. Qu'il aille se faire foutre une nouvelle fois.

Elle recula, avant de se retourner afin qu'il ne voit pas son visage brillant de larmes, avant de hoqueter d'une voix tremblante.

"T'étais pas...obligé de venir...pour me dire ça."

Elle aurait voulu l'insulter de con et de pauvre gars qui ne comprenait vraiment rien aux sentiments. N'avait-il jamais été amoureux pour savoir qu'une fois qu'on l'était, on pouvait rarement s'en débarrasser?
Elle essayait de calmer sa respiration, afin de calmer ses larmes par la même occasion. Et le pire, c'est qu'elle avait tellement envie qu'il la reprenne dans ses bras, qu'il lui assure que tout irait bien, et qu'il l'embrasse. Mais quelle idiote, même ainsi elle continuait d'espérer, c'était ridicule.

Elle hésita, et se retourna finalement, le regard quelque peu fuyant, alors qu'elle se mettait sur la pointe des pieds, pour créer un contact entre leurs lèvres, un simple frôlement, qui ne laissa rien d'autre qu'une trace de son parfum dans l'air. Puis elle partit dans la rangée de droite.

Arrivée au bout de la rangée, la jeune fille s'adossa contre celle-ci et se laissa glisser, avant d'enfouir son visage dans ses mains, décidée à se taire et à arrêter de laisser son coeur agir à sa place. Décidée?Quelle blague, elle n'y pouvait absolument rien. Elle l'aimait et ça jusqu'au plus profond d'elle-même. Dire qu'elle n'en serait plus amoureuse, était comme dire qu'elle pourrait vivre sans cet organe vital qui était apparemment décidé à continuer son tambourinement incessant contre sa poitrine...
Elle pouvait se jurer de ne plus y penser, de tomber amoureuse de quelqu'un d'autre, elle savait que ça n'arriverait jamais.
C'est enfantin de dire ça?Vous croyez?Vous n'y connaissez rien.

Elle releva son visage, quittant de ce fait ses pensées, pour regarder le mur d'en face. Mais même ainsi, elle ne pouvait s'en débarrasser. Saloperie. Elle secoua alors la tête, quelques mèches de cheveux retombant sur ses yeux, tandis qu'elle se suppliait d'arrêter d'y penser.
Il lui avait pourtant expliqué clairement qu'il ne l'aimait pas, que ça servait à rien qu'elle cherche autre chose que de l'amitié, et pourtant...et pourtant, c'était impossible.
Elle avait beau essayer de se mettre cette idée en tête, la seule chose qui lui venait à l'esprit, était cette envie de prendre un livre et de la balancer contre le mur qui lui faisait face, histoire de se venger des mots sur l'amour et l'espoir qu'il devait sûrement contenir.

Ce silence était pesant, autant pour Ren que pour Yumi. Il savait pertinemment que s'il allait la voir, l'un des deux finiraient par s'en aller. S'il l'embrassait, elle prendrait ça pour de la pitié, s'il la serrait dans ses bras, elle l'insulterait intérieurement, s'il disait quelque chose, ce serait cruel et la ferait encore plus pleurer. Il était bloqué.

Sa main ne quittait pas ses lèvres et il se retenait de respirer pour entendre le souffle de Yumi. Quel nul il était par moment. Il devait pourtant faire quelque chose. Il n'allait pas la laisser comme ça. Il était inhumain, mais pas à ce point.

Mais que faire ? Il s'approcha d'elle, se baissa à son niveau, sortit un mouchoir de sa poche et tamponna son visage humide, le regard vide.


[HJ// Désolée si c'est court, je voulais te répondre avant de manger, sinon tu aurais trop attendu]

Elle avait fermé les yeux, du fait que les larmes qu'elle avait pourtant réussi à calmer la piquaient. Elle sentit alors une texture douce contre sa joue, et elle les rouvrit, afin de voir ce que c'était, bien qu'elle sache pertinemment que cela ne pouvait être que Ren, étant donné qu'elle n'avait pas entendu la petite clochette de la porte de la librairie.

Elle ne réagit pas vraiment, surtout face au regard complètement vide du brun qui était près d'elle et s'activait à essuyer les dernières traces de larmes sur son visage. Pourquoi était-il encore là? D'habitude, il serait parti, minaudant avant de retourner chez lui. Là, il restait près d'elle, comme s'il avait la peine de Yumi sur la conscience.
Elle avait juste besoin de se calmer, il pouvait partir s'il le désirait.
A vrai dire, le fait qu'il soit encore là la touchait profondément une fois de plus. Comment pouvait-il espérer qu'elle ne soit plus amoureuse de lui, alors qu'il avait tendance à être si gentil à certains moments?

Elle ne chercha pas la réponse à cette question intérieure, venant dans les bras du brun sans même lui en demander la permission, passant ses bras autour de son cou pour s'approcher de son corps. Là, elle respirait beaucoup plus calmement, même si elle était sûre qu'il puisse sentir les battements agités de son coeur, contre le torse du jeune homme.
Cette odeur...Il pouvait de nouveau la sentir, que ce soit de la simple présence de la jeune fille contre lui, ou de ses cheveux lisses et fins qui lui caressaient doucement le visage au fur et à mesure qu'elle le serrait un peu plus, sans jamais lui faire mal.

[Hj: Lol, merci]

Il s'excusait une nouvelle fois. Finalement, peut-être qu'il ne savait faire que cela?Il laissait passer beaucoup trop de choses, c'est dommage. Elle secoua doucement la tête, comme pour lui dire qu'elle l'excusait, et que malgré tout elle n'arrivait pas à lui en vouloir, c'était au dessus de ses forces.
Le silence revint durant quelques secondes, avant qu'elle ne murmure d'une voix presque faible:

"Mais...J'ai besoin...de toi.."

Elle s'attendait évidemment à ce qui lui sorte le chapitre habituel du "Mais on ne se connaît presque pas, tu dis n'importe quoi , tu me connais mal" ect. Mais peu importe, elle aussi serait franche, comme elle l'était d'ailleurs depuis le début. Et s'il ne s'en était pas encore rendu compte, il serait sûrement temps qu'il comprenne qu'il comptait beaucoup trop aux yeux de Yumi.

Et voilà, pourquoi s'attendait-elle justement à ce qui lui sorte une phrase du genre?Pourquoi avait-il toujours besoin de se protéger d'une quelconque façon?Avait-il fini par se défendre contre l'amour?Mais oui, c'était évident.

Elle se releva en même temps que lui, et lorsque celui-ci s'écarta d'elle, elle se mit dos à la rangée pour s'y appuyer, ne le quittant pas des yeux.
La brune ne préférait rien rétorquer à cette phrase, qu'aurait-elle eu à dire de toute façon?

"Qu'est-ce que tu en sais?Tu n'es pas dans mon esprit. C'est pas parce que tu as appris à évoluer seul et sans sentiment que c'est le cas de tout ceux qui t'entourent."

Elle répondit plus vite que la musique, au taquet, ce qui l'étonna elle-même alors qu'elle passait une main dans ses cheveux pour se recoiffer. Elle devait avoir l'air si pitoyable, et elle s'en voulait déjà d'avoir été si transparente face à Ren.

"C'est sûrement égoïste, mais je ne vois pas pourquoi je devrais détruire ma super amitié pour quelqu'un qui risque de ne jamais tomber amoureux de moi."

Murmura t'elle tout en déviant son regard vers des livres sur la romance, quelque mètres plus loin. Elle finit par compléter, ne désirant pas voir Ren perplexe:

"Mais si cela pouvait arriver...Je n'aurai aucune hésitation."

"Je croyais pourtant que tu avais compris. Penser à chaque instant à ce que pourrais dire ma meilleure amie, tout en pensant que de l'autre côté je suis prête à lui causer une intense peine parce que je suis amoureuse de quelqu'un d'aussi borné que toi...Tu ne crois pas que c'est suffisant? Que je sois prête à gâcher une amitié comme ça, pour toi?Non, faut que tu enfonces le couteau dans la plaie, t'es vraiment lourd. Tu fais exprès de ne pas comprendre, pourtant ce n'est pas dur."

Elle se tenait le bras gauche, celui qui tremblait sous ses paroles. Oui, elle parlait beaucoup, et vite, pour avoir le temps de tout dire avant de se taire et de partir regretter, quelque part, tout ce qu'elle avait sorti au brun. Mais il était chiant à faire la gars qui ne comprend rien à rien, il la prend pour une conne, une gamine ou?
Elle s'avança, se mettant de face à la rangée de livre, de dos au fils du peintre.

"Sincèrement, j'en ai marre de tout devoir t'expliquer à chaque fois, surtout si tu n'es pas fichu de comprendre ce qui est simple. Tu te dis écrivain, mais à part le suicide et la déception, tu ne connais rien. C'est lessivant...Je te parle, je prononce des mots qui forment des phrases, toi qui les aiment particulièrement, tu n'arrives pas à traduire ce que je dis? Et bien, je te le répète. Je t'aime. Maintenant, si cette situation te soule, je t'en prie, tu peux partir."

Elle avait l'air si franche, si décidée. Elle en avait marre d'être aussi douce et attendrie à cause de lui alors qu'il ne savait que l'enfoncer à chaque fois.

"Je savais que tu partirais. Encore une fois."

Lança la brune en le regardant s'avancer. Cela devenait tellement pathétique, à part foutre le camp il ne savait rien faire. Lâche.

"Mh, Tu peux me prendre pour la fille la plus égoïste du monde, si tu ne le fais pas déjà. Mais je tiens à faire une dernière chose avant."

Sans même changer son expression de décision et de franchise totale, elle s'avança vers le brun, glissant sa main sur son bras pour l'obliger à se retourner, alors qu'il ne pouvait plus fuir son regard d'ambre.
Elle le regarda quelques secondes, avant de poser son autre main près du cou de celui-ci, afin qu'il s'approche sous cette pression à la fois douce et franche, pour ne pas avoir la peine de se mettre sur la pointe des pieds.
L'espace d'une seconde, elle frôla ses lèvres, sans fermer les yeux, soutenant parfaitement son regard froid et indifférent, avant de murmurer:

"Pourquoi tu continues de fuir l'amour?"

Elle ne disait pas ça pour elle, mais que ce soit en général ou même pour Liliann. Cette indifférence ne lui allait vraiment pas, et elle le rendait vraiment trop désagréable.
Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres, les liant quelques secondes, sans le forcer à rien, juste comme ça, un simple contact doux et chaud.

Lorsqu'elle arrêta de l'embrasser, Ren lui lança toujours ce regard sérieux qui semblait être cousu sur son visage froid. Il n'eut pas vraiment le temps de réagir, et ce n'était son genre de pousser tout le monde loin de lui, bien qu'il aimait rester terré dans son coin.

"Pourquoi tu continues de fuir l'amour?"

Et voilà qu'elle reprenait le sujet des questions craignos. Son regard a elle, était presque pire que le sien, et il savait qu'il se sentirait coupable de ne pas répondre à la question de Yumi. Il laissa un instant vide de bruits avant de dire :

"C'est illusoire. Je ne fuis aucune illusion. On ne peut pas fuir le vent. "

Il poussa délicatement la main de Yumi, tourna à nouveau les talons, puis, tandis que son dos faisait face à la jeune fille, il rajouta.

"Ton maquillage a coulé, Nettoie ça avant que tes clients n'arrivent."

"Personne ne viendra. Sinon je ne travaillerais pas dans un tel endroit..."

Rajouta t'elle, alors qu'elle haussait un sourcil, perplexe. Fuir du vent? C'est surtout des conneries, oui, pensa t'elle, alors qu'elle le dépassait, tout en se recoiffant, et essuyant son maquillage.

Elle arriva devant la porte, avant de la fermer d'un geste rapide, l'air légèrement agacée.

"J'ai changé d'avis. Je te laisserais pas prendre la fuite, une nouvelle fois."

Elle esquissa un sourire, elle devait sûrement passer pour une folle, mais elle s'en fichait royalement. C'était lassant de le voir aussi indifférent. Lui qui se lassait vite, il aurait du comprendre que c'était vraiment blasant.
Elle se mit contre la porte, toujours aussi jolie malgré le fait que ses joues est légèrement rougies à cause des circonstances. Et pourtant, son regard n'avait rien d'agressif, ni de naïf.

"Tu ne crois pas à l'amour, mais pourtant tu aimais Liliann non?"